CONTEXTE
– Le budget 2025 de l’Etat vient d’être adopté.
– Il vise à réduire le déficit public en augmentant les prélèvements sur les entreprises et les ménages.
– Une surtaxe d’impôt sur les sociétés (IS) est instaurée pour les grandes entreprises (+1 milliard d’euros de CA), rapportant 8 milliards d’euros.
– Création de nouvelles contributions et impôts de production pour compenser des baisses annulées.
CONSEQUENCES POUR LES ENTREPRISES
Hausse de la fiscalité :
– Instauration d’une surtaxe sur l’IS.
– Création d’une contribution complémentaire à la cotisation sur la valeur ajoutée (1 milliard d’euros).
– Instauration d’un versement mobilité pour les entreprises de +11 salariés, rapportant jusqu’à 500 millions d’euros aux régions.
Hausse du coût du travail :
– Réduction des allègements de cotisations patronales sur les cotisations maladie et famille, générant 1,6 milliard d’euros pour la Sécurité sociale.
– Diminution des aides à l’apprentissage (passant de 6 000 € à 5 000 € pour les PME et 2 000 € pour les grandes entreprises), permettant à l’État d’économiser 1,2 milliard d’euros.
POSITIONS DE LA CPME
Critique d’un budget trop axé sur la fiscalité et le coût du travail :
– La CPME déplore une pression fiscale accrue qui nuit à la compétitivité des entreprises.
– Son président, Amir Reza-Tofighi, regrette que le budget repose sur des hausses d’impôts plutôt que sur une réduction des dépenses publiques.
– Il met en garde contre le danger de freiner l’investissement et l’emploi avec une fiscalité trop lourde.
Un budget imparfait mais nécessaire :
– Malgré ses critiques, la CPME se réjouit de l’adoption rapide du budget qui permet d’éviter l’instabilité économique et de donne de la visibilité aux entreprises.
– « Il est imparfait pour les entreprises, mais on a besoin de stabilité et de passer à autre chose. »
Un appel à des réformes structurelles :
– Soutien à la réindustrialisation face à la concurrence internationale, notamment des États-Unis qui investissent massivement.
– Réduction des taxes et des seuils sociaux, avec une proposition de relever le seuil de 50 à 100 salariés.
– Mise en place du « test PME », pour simplifier la réglementation et alléger la bureaucratie.